En dates des 03 et 04 avril 2024, l'Ombudsman de la République du Burundi a animé des réunions administratives respectivement en communes Vumbi et Ntega à l’intention des responsables des différents services œuvrant dans ces deux communes de la province Kirundo. Les échanges ont porté sur le rôle des responsables des différentes couches de la société en vue d’améliorer les conditions de vie de la population en générale.
Les défis communs soulevés par la population dans ces deux communes étaient liés aux conflits familiaux, les familles en situation de concubinage ou en unions libres, les conflits fonciers, le manque d’eau potable et d’électricité dans certaines localités notamment la zone Cendajuru en commune Vumbi, l’insuffisance des salles de classe sur la colline Mbasi , la mesure récente de la BRB portant sur la réorganisation et le fonctionnement des groupements financiers communautaires dits SILC ; les cas des maris qui ont tué leurs épouses à Vumbi et à Ntega ,et bien d’autres. Les participants ont aussi parlé du retard dans la mise en œuvre de certains dossiers judiciaires. Les administrateurs communaux de ces deux communes et le Gouverneur indiquent que la récolte du maïs a été bonne et saluent la mesure du Gouvernement de fixer un prix qui vient pour valoriser les efforts de l’agriculteur.
Plus particulièrement, l’administration communale de Ntega a indiqué que la situation est normale dans sa circonscription sauf 5 cas constatés des femmes tuées par leurs maris durant la période allant de novembre 2022 à mars 2023. Pour y remédier, l’administrateur de la commune Ntega a indiqué que des réunions ont été organisées et des mesures prises notamment l’identification de tous les ménages pour suivre de près la situation et prévenir anticipativement. Il a ajouté que dix collines de la zone Mugendo frontalières avec le Rwanda sont ensoleillées ce qui risque de perturber les récoltes.
Pour la circonstance, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rappelé le rôle prépondérant des administratifs à la base surtout dans la prévention des conflits pour le bien-être de la population. Elle a ajouté que ces administratifs dès la base doivent suivre régulièrement la situation de vie de la population dans leurs circonscriptions respectives et rendre compte aux autorités supérieures. A propos de la mesure sur les groupements communautaires d'épargne dits SILC récemment prise par le Gouvernement, l'Ombudsman rappelle que cette mesure privilégie le travail formel pour l'intérêt général de la population. Elle a rappelé les bonnes orientations que le Chef de l'État ne cesse d'émettre à ce sujet.
L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana est revenue sur l'importance d'innombrables initiatives du Gouvernement en faveur de la population dont la Banque d’Investissement pour le Développement des Femmes, BIDF en sigle ; la Banque d’Investissement pour les Jeunes, BIJE en sigle, qui octroient des financements à la population en général et en particulier les jeunes et les femmes respectivement regroupés en coopératives pour réaliser leurs projets d'auto-développement. « Les défis ne manquent pas, l'essentiel est de les surmonter », a précisé l’Ombudsman. En plus du travail de bureau, l'Ombudsman a invité les administratifs communaux à collaborer étroitement avec les administratifs collinaires et rester informés des préoccupations des citoyens en vue d'arrêter des stratégies pour améliorer leurs conditions de vie.
Il a été remarqué que les couples en unions libres, le concubinage sont à l'origine des conflits familiaux ce qui fait accroître le nombre des dossiers au sein des instances juridictionnelles. Ces attitudes incommodes constituent des obstacles du développement et sont donc à éradiquer à tout prix car elles créent des frustrations diverses au sein des communautés, a martelé l’Ombudsman.
Aimée Laurentine Kanyana a fait savoir que le Burundi atteindra sa vision "Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 si tout un chacun redouble d'efforts dans son secteur et que les familles sont stables, a laissé entendre l'Ombudsman en invitant les responsables des différentes couches de la société à travailler en beau père de famille en prévenant les conflits au sein des communautés.
Des conseils divers ont été prodigués à l'auditoire. Elle est revenue sur la stabilité qui doit marquer les foyers. « La stabilité des foyers est l'un des facteurs du développement », a dit l'Ombudsman en exhortant tout responsable à travailler pour la satisfaction du citoyen, contribuer à la résolution pacifique de certaines préoccupations relevant de ses compétences pour aider le requérant à ne passer tout son temps et gaspiller ses moyens qu'elle n'aurait même pas en recourant aux instances basées à Bujumbura ou loin de leur résidence.
Le jeudi 18 avril 2024 dans la Capitale Politique de Gitega, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a participé aux activités de la Conférence Nationale de la Jeunesse, Édition 2024, lesquelles étaient rehaussées par Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, sous le thème "Jeunesse, œuvrons tous ensemble pour l'atteinte de la vision d'un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060". A signaler que cette conférence avait débuté le 17 avril 2024.
Le samedi 09 mars 2024, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s'est jointe à la population de Ngozi dans des travaux de développement communautaire consistant au pavement des salles de classes de l'Ecofo Gitamo en commun Ruhororo. Parmi les conseils prodigués, l’Ombudsman a exhorté les familles en situation de concubinage à se défaire sans délai de cette attitude incommode, un des obstacles majeurs du développement qui contribue aussi à la surpopulation.
Entre autres défis relevés par le Gouverneur figurent l'insuffisance et l'état délabré de certaines salles de classe, le manque de 13500 bancs pupitres et 2000 sacs de ciment. Pour y remédier, la province compte réhabiliter 772 salles de classes avec au moins 300 salles de classe d'ici fin 2024. En plus, le Gouverneur de Ngozi a évoqué le projet d'équiper les écoles en équipements informatiques et photocopieuses. Sur ce, il demande un appui pour réaliser ce projet qui vise à développer le secteur éducatif dans sa province. Les administratifs à la base ont été ordonnés de veiller à ce que tous les enfants en âge de scolarité aillent à l’école.
Dans son message de circonstance, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a remercié le Gouverneur Ngozi pour les priorités rentrant dans la logique de développement de la province. Elle invite tout en chacun à ne ménager aucun effort pour la réussite de la vision en restant connecté aux orientations émises par la hiérarchie.
Aux familles en situation de concubinage, Aimée Laurentine Kanyana leur a invité à se défaire sans délai de cette attitude incommode dans les ménages, contribue à la surpopulation et barricade par la suite la mise en œuvre des projets de développement.
A l'approche des échéances électorales, l'Ombudsman a invité la population de Ngozi à se préparer conséquemment parallèlement aux activités de développement de leurs foyers et ne donner place qu'aux médias reconnus offrant une actualité constructive au détriment des médias haineux.
Durant ce mois de Mars dédiée à la femme, l'Ombudsman rappelle aux femmes leur rôle crucial dans le développement du pays et doivent se manifester dans divers secteurs d'activités dont les coopératives et à se préparer à une auto évaluation pour la prochaine édition 2025. Ayant déjà salué la vision de renforcer le système éducatif, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a promis sur place 100 sacs de ciment pour contribuer au pavement des salles de classe. Elle lance aussi un appel vibrant à tout un chacun de s’approprier de l’initiative prise par l’autorité provinciale de doter les écoles des bancs pupitres et autres.
L’Ombudsman est aussi revenu sur l’importance de travailler dans la transparence, dans le respect de la loi. Aimée Laurentine Kanyana a rappelé que la récente mesure de l’Etat portant sur le fonctionnement des SILC vise l’intérêt général de la population car elle prône le formel au détriment de l’informel. Elle a saisi cette occasion pour apprécier les différentes initiatives du Chef de l’Etat notamment la mise en place des Banques dont la BIDF à laquelle elle demande la population plus particulièrement mes femmes de s’en profiter pour réaliser leurs micro-projets de développement.
Au cours de cette activité, l’Ombudsman de la République du Burundi ; en collaboration avec l’administration, ont remis des bancs pupitres à la direction de l’ECOFO Gitamo. Cette distribution a été précédée par une visite guidée des locaux pour constater la réalité des faits. L’Ombudsman a insisté sur le devoir de redevabilité des responsables des différents services qui doivent signaler tout défis afin que les efforts puissent être conjugués dans la recherche de la solution.
NDIHOKUBWAYO Ferdinand
L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s'est associée le samedi 13 avril 2024 à la population de la province Cibitoke dans des travaux de développement communautaire consistant au débouchage des caniveaux sur la RN5 Bujumbura-Cibitoke dans la localité de Nyamitanga, Zone Ndava en commune Buganda.
En date du 10 février 2024, l’Ombudsman de la République du Burundi, en compagnie de certains cadres de l’Institution, a effectué une descente en province de Bujumbura en vue de prêter main forte à la population de cette localité lors des travaux de développement communautaire consistant à la réhabilitation de la route Gitwe-Mageyo-Gisagara sur la colline Mageyo en commune Mubimbi.
Dans son message, l'Ombudsman a précisé que les routes restent le moteur principal du développement. Elle a invité la population de Bujumbura à redynamiser les travaux communautaires par la construction et la réhabilitation des routes, des infrastructures scolaires et sanitaires. En plus, elle a ajouté que les routes apportent une plus-value dans le développement. Sur certains défis relevés par le Gouverneur de Bujumbura liés au manque des routes et d'électricité, l’Ombudsman promet de transmettre la doléance aux autorités compétentes.
L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s’est réjouie de la verdure attrayante à Mubimbi. Elle appelle la population à la limitation des naissances, à la scolarisation des jeunes pour bannir les mariages précoces qui contribuent à la surpopulation et constituant un frein au développement déjà atteint. Selon toujours cette haute personnalité, une famille qui nourrit par exemple 8 enfants ne peut en aucun cas se développer qu’une famille qui nourrit 3 enfants si elles ont deux propriétés égales. L'Ombudsman a, en plus, exhorté la population de Bujumbura à ne pas prêter oreilles aux gens mal intentionnés travaillant en groupuscules pour propager des rumeurs à l'approche des échéances électorales de 2025. Elle leur invite à rester au travail et se préparer à ce grand rendez-vous.
Peu avant ce message de circonstance, l’administrateur de la commune Mubimbi et le gouverneur de Bujumbura avaient prononcé des messages d’accueil de l’Ombudsman. Ils ont salué les initiatives de développement exécutées à Mubimbi et en province Bujumbura en général.
Plus particulièrement, l’administrateur de la commune Mubimbi a mentionné la route Mubimbi-Matyazo-RN9(route Bujumbura-Bubanza) en cours de construction par l’Agence Routière du Burundi. Il a aussi signalé les écoles en construction et le projet d’adduction en eau potable par le FONIC. Néanmoins il a fait savoir que la commune se heurte au défis majeur du manque d’électricité. Sur 3 zones que compte la commune de Mubimbi, une petite partie seulement des zones Mageyo et Mubimbi a d’électricité. En plus, il plaide pour le ciment et le matériel pour ériger un pont de la route en réhabilitation reliant les collines Gisagara-Mageyo-Gitwe sur la RN1 Bujumbura-Bugarama.
De son côté, le gouverneur de Bujumbura a indiqué que la paix et la sécurité sont une réalité dans toutes les 9 communes et que la population vaque aux activités quotidiennes de développement dans la vision du Gouvernement « Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060 ». Toutefois, Mr Désiré Nsengiyumva a indiqué que dans ces derniers jours, il s’y entend des rumeurs non fondées dans sa circonscription dû peut-être aux échéances électorales prochaines. Il a aussi signalé le défi lié à certains habitants qui n’ont pas encore entendu le programme de contrôle des naissances. Pour conclure, le gouverneur de Bujumbura a signalé deux grands défis auxquels la province fait face à savoir le manque des routes modernes et le manque d’électricité. Il demande l’Ombudsman de transmettre son vœu aux autorités compétentes.
NDIHOKUBWAYO Ferdinand