En date du 11 juillet 2024, l'Ombudsman de la République, Aimée Laurentine Kanyana, a animé, en commune Mutaho de la Province Gitega, une séance d'écoute publique et confidentielle des doléances des citoyens. Cette activité s'est déroulée au Stade Haratahwa de Mutaho.
Dans son mot d’accueil, l’administrateur de la Commune Mutaho a fait savoir que la population vaque normalement aux activités quotidiennes de développement. Elle se prépare à la saison culturale A par le traçage des courbes de niveau et la plantation des arbustes qui cohabitent bien avec les plantes en plus de la plantation des herbes pour le pâturage. Il a ajouté que la population a pu exploiter les marais pendant la Saison culturale C 2024 en cultivant le haricot, le soja et la pomme de terre. Il remercie le Gouvernement du Burundi qui a disponibilité l’engrais chimique à temps. Il a été une occasion pour ce représentant de la commune Mutaho pour indiquer le stade de Mutaho a été construit par les efforts de la population et le fond communal rappelant que les grands projets sont exécuté par les efforts du Gouvernement.
Dans le secteur de la justice, l’administrateur de la commune Mutaho se réjouit de la diminution des litiges même s’il s’y observe quelques défis relatifs à certains jugements coulés en force de la chose jugée mais non encore exécutés ou mal exécutés. L’autre défis majeur signalé par l’administrateur communal est l’exiguïté des terres ce qui crée des conflits dans les familles lors de l’héritage entre frères et sœurs.
De son côté, le Gouverneur de la province Gitega a remercié l’Ombudsman pour la visite. En effet, la commune Mutaho connait un autre pas dans le développement, et cela, dans différents secteurs entre autres le secteur agropastoral et la protection l’environnement. Les fonctionnaires de l’Etat et agents privés ont déjà compris l’intérêt d’investir dans le secteur agro pastoral. Mr Vénant Manirambona appelle les responsables des différents secteurs à tous les niveaux à mobiliser la population et les élèves en vacances pour répondre aux programmes en cours de traçage des courbes de niveau. Le Gouverneur de la province Gitega fait savoir qu’un changement positif au sein du secteur de la justice se fait remarquer aujourd’hui même si les défis ne manquent pas.
Dans son allocution de circonstance, l’Ombudsman a salué les avancées enregistrées par la province Gitega en matière de développement. Selon l'Ombudsman, l'organisation administrative burundaise de la base au sommet est très distinctive à tel point que, si les responsables des différents secteurs accomplissent parfaitement leurs missions, il y aurait une amélioration très significative des conditions de vie de la population et par conséquent la diminution des doléances des citoyens.
Au moment où les statistiques montrent que les jeunes et les femmes occupent un effectif élevé du reste de la population, l'Ombudsman leur exhorte à s'impliquer davantage dans le développement. Les élèves en vacances d'été ont été invités à éviter les vagabondages; les parents à éviter la fréquentation des bistrots pendant les heures de travail.
Sur l'intervention en rapport avec les déplacés internes qui cultivent leurs terres d'origine alors qu'ils habitent dans des sites installés dans les terres des autres citoyens, l'Ombudsman fait appel à la cohabitation pacifique en préservant la paix et la sécurité. La question sera soumise aux organes habilités pour des orientations.
Un des participants de la communauté Batwa ayant demandé des terrains pour exploitation, l'Ombudsman a saisi cette occasion pour les interpeller à changer de mentalités en apportant leurs efforts au développement comme tout autre burundais car les programmes initiés par le Gouvernement concernent aussi les citoyens issus de la Communauté Batwa.
Les interventions des participants portaient essentiellement sur des questions générales touchant différents secteurs comme l'éducation, la protection sociale, l'agro-pastoral, l'économie, les litiges fonciers, etc. L'Ombudsman leur a donné des orientations en plus des conseils prodigués sur la bonne conduite.
En dates des 03 et 04 avril 2024, l'Ombudsman de la République du Burundi a animé des réunions administratives respectivement en communes Vumbi et Ntega à l’intention des responsables des différents services œuvrant dans ces deux communes de la province Kirundo. Les échanges ont porté sur le rôle des responsables des différentes couches de la société en vue d’améliorer les conditions de vie de la population en générale.
Les défis communs soulevés par la population dans ces deux communes étaient liés aux conflits familiaux, les familles en situation de concubinage ou en unions libres, les conflits fonciers, le manque d’eau potable et d’électricité dans certaines localités notamment la zone Cendajuru en commune Vumbi, l’insuffisance des salles de classe sur la colline Mbasi , la mesure récente de la BRB portant sur la réorganisation et le fonctionnement des groupements financiers communautaires dits SILC ; les cas des maris qui ont tué leurs épouses à Vumbi et à Ntega ,et bien d’autres. Les participants ont aussi parlé du retard dans la mise en œuvre de certains dossiers judiciaires. Les administrateurs communaux de ces deux communes et le Gouverneur indiquent que la récolte du maïs a été bonne et saluent la mesure du Gouvernement de fixer un prix qui vient pour valoriser les efforts de l’agriculteur.
Plus particulièrement, l’administration communale de Ntega a indiqué que la situation est normale dans sa circonscription sauf 5 cas constatés des femmes tuées par leurs maris durant la période allant de novembre 2022 à mars 2023. Pour y remédier, l’administrateur de la commune Ntega a indiqué que des réunions ont été organisées et des mesures prises notamment l’identification de tous les ménages pour suivre de près la situation et prévenir anticipativement. Il a ajouté que dix collines de la zone Mugendo frontalières avec le Rwanda sont ensoleillées ce qui risque de perturber les récoltes.
Pour la circonstance, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rappelé le rôle prépondérant des administratifs à la base surtout dans la prévention des conflits pour le bien-être de la population. Elle a ajouté que ces administratifs dès la base doivent suivre régulièrement la situation de vie de la population dans leurs circonscriptions respectives et rendre compte aux autorités supérieures. A propos de la mesure sur les groupements communautaires d'épargne dits SILC récemment prise par le Gouvernement, l'Ombudsman rappelle que cette mesure privilégie le travail formel pour l'intérêt général de la population. Elle a rappelé les bonnes orientations que le Chef de l'État ne cesse d'émettre à ce sujet.
L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana est revenue sur l'importance d'innombrables initiatives du Gouvernement en faveur de la population dont la Banque d’Investissement pour le Développement des Femmes, BIDF en sigle ; la Banque d’Investissement pour les Jeunes, BIJE en sigle, qui octroient des financements à la population en général et en particulier les jeunes et les femmes respectivement regroupés en coopératives pour réaliser leurs projets d'auto-développement. « Les défis ne manquent pas, l'essentiel est de les surmonter », a précisé l’Ombudsman. En plus du travail de bureau, l'Ombudsman a invité les administratifs communaux à collaborer étroitement avec les administratifs collinaires et rester informés des préoccupations des citoyens en vue d'arrêter des stratégies pour améliorer leurs conditions de vie.
Il a été remarqué que les couples en unions libres, le concubinage sont à l'origine des conflits familiaux ce qui fait accroître le nombre des dossiers au sein des instances juridictionnelles. Ces attitudes incommodes constituent des obstacles du développement et sont donc à éradiquer à tout prix car elles créent des frustrations diverses au sein des communautés, a martelé l’Ombudsman.
Aimée Laurentine Kanyana a fait savoir que le Burundi atteindra sa vision "Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 si tout un chacun redouble d'efforts dans son secteur et que les familles sont stables, a laissé entendre l'Ombudsman en invitant les responsables des différentes couches de la société à travailler en beau père de famille en prévenant les conflits au sein des communautés.
Des conseils divers ont été prodigués à l'auditoire. Elle est revenue sur la stabilité qui doit marquer les foyers. « La stabilité des foyers est l'un des facteurs du développement », a dit l'Ombudsman en exhortant tout responsable à travailler pour la satisfaction du citoyen, contribuer à la résolution pacifique de certaines préoccupations relevant de ses compétences pour aider le requérant à ne passer tout son temps et gaspiller ses moyens qu'elle n'aurait même pas en recourant aux instances basées à Bujumbura ou loin de leur résidence.
L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s'est associée le samedi 13 avril 2024 à la population de la province Cibitoke dans des travaux de développement communautaire consistant au débouchage des caniveaux sur la RN5 Bujumbura-Cibitoke dans la localité de Nyamitanga, Zone Ndava en commune Buganda.
Le jeudi 18 avril 2024 dans la Capitale Politique de Gitega, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a participé aux activités de la Conférence Nationale de la Jeunesse, Édition 2024, lesquelles étaient rehaussées par Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, sous le thème "Jeunesse, œuvrons tous ensemble pour l'atteinte de la vision d'un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060". A signaler que cette conférence avait débuté le 17 avril 2024.
Le samedi 09 mars 2024, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s'est jointe à la population de Ngozi dans des travaux de développement communautaire consistant au pavement des salles de classes de l'Ecofo Gitamo en commun Ruhororo. Parmi les conseils prodigués, l’Ombudsman a exhorté les familles en situation de concubinage à se défaire sans délai de cette attitude incommode, un des obstacles majeurs du développement qui contribue aussi à la surpopulation.
Entre autres défis relevés par le Gouverneur figurent l'insuffisance et l'état délabré de certaines salles de classe, le manque de 13500 bancs pupitres et 2000 sacs de ciment. Pour y remédier, la province compte réhabiliter 772 salles de classes avec au moins 300 salles de classe d'ici fin 2024. En plus, le Gouverneur de Ngozi a évoqué le projet d'équiper les écoles en équipements informatiques et photocopieuses. Sur ce, il demande un appui pour réaliser ce projet qui vise à développer le secteur éducatif dans sa province. Les administratifs à la base ont été ordonnés de veiller à ce que tous les enfants en âge de scolarité aillent à l’école.
Dans son message de circonstance, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a remercié le Gouverneur Ngozi pour les priorités rentrant dans la logique de développement de la province. Elle invite tout en chacun à ne ménager aucun effort pour la réussite de la vision en restant connecté aux orientations émises par la hiérarchie.
Aux familles en situation de concubinage, Aimée Laurentine Kanyana leur a invité à se défaire sans délai de cette attitude incommode dans les ménages, contribue à la surpopulation et barricade par la suite la mise en œuvre des projets de développement.
A l'approche des échéances électorales, l'Ombudsman a invité la population de Ngozi à se préparer conséquemment parallèlement aux activités de développement de leurs foyers et ne donner place qu'aux médias reconnus offrant une actualité constructive au détriment des médias haineux.
Durant ce mois de Mars dédiée à la femme, l'Ombudsman rappelle aux femmes leur rôle crucial dans le développement du pays et doivent se manifester dans divers secteurs d'activités dont les coopératives et à se préparer à une auto évaluation pour la prochaine édition 2025. Ayant déjà salué la vision de renforcer le système éducatif, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a promis sur place 100 sacs de ciment pour contribuer au pavement des salles de classe. Elle lance aussi un appel vibrant à tout un chacun de s’approprier de l’initiative prise par l’autorité provinciale de doter les écoles des bancs pupitres et autres.
L’Ombudsman est aussi revenu sur l’importance de travailler dans la transparence, dans le respect de la loi. Aimée Laurentine Kanyana a rappelé que la récente mesure de l’Etat portant sur le fonctionnement des SILC vise l’intérêt général de la population car elle prône le formel au détriment de l’informel. Elle a saisi cette occasion pour apprécier les différentes initiatives du Chef de l’Etat notamment la mise en place des Banques dont la BIDF à laquelle elle demande la population plus particulièrement mes femmes de s’en profiter pour réaliser leurs micro-projets de développement.
Au cours de cette activité, l’Ombudsman de la République du Burundi ; en collaboration avec l’administration, ont remis des bancs pupitres à la direction de l’ECOFO Gitamo. Cette distribution a été précédée par une visite guidée des locaux pour constater la réalité des faits. L’Ombudsman a insisté sur le devoir de redevabilité des responsables des différents services qui doivent signaler tout défis afin que les efforts puissent être conjugués dans la recherche de la solution.
NDIHOKUBWAYO Ferdinand