Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la Journée Internationale de la Femme. Au Burundi pour cette année 2024, les festivités se sont déroulées dans la Capitale politique de Gitega au Stade Ingoma sous le thème "Cheminons ensemble avec la femme dans le développement en augmentant la production". Lesdites festivités ont été rehaussées par le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste NDAYISHIMIYE et son Epouse. L’Ombudsman de la République du Burundi Aimée Laurentine Kanyana a pris part à ces cérémonies en présence aussi d’autres Hautes autorités du pays, hauts cadres et cadres de l’Etat ainsi que les femmes burundaises venues de tous les coins du pays. Ce thème rentre dans la logique du thème que les Nations Unies avaient choisi libellé « Investir en faveur des femmes, accélérer leur rythme ». Les cérémonies festives ont débuté par un long défilé effectué par les femmes représentantes des institutions publiques dont celles de l’Institution de l’Ombudsman ; des institutions privées et des organisations nationales et internationales. A cela s’ajoutent les femmes représentant les corps de défense et de la sécurité.
Pendant les festivités, quatre discours ont été prononcés. En premier lieu, le mot d’accueil du Gouverneur de la province de Gitega, en second lieu le discours de la Présidente du Forum National des Femmes, en troisième lieu celui du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Burundi et enfin l’allocution de circonstance du Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye. Il a été remarqué que la valorisation et la promotion du leadership féminin restent très cruciales. Les discours qui ont précédé celui du Président de la République se sont convergés sur les sincères félicitations à adresser au Gouvernement du Burundi et plus particulièrement au Chef de l’Etat pour les efforts inlassables investis dans la promotion des droits de la femme.
1. Mot de bienvenue du Gouverneur de la province Gitega
Dans son discours de bienvenue, Mr Vénant Manirambona, Gouverneur de la province Gitega, a salué la contribution des femmes dans l’augmentation de la production. Il a remercié vivement la Première Dame Son Excellence Angeline Ndayishimiye pour le rôle trivial qu’elle joue dans la promotion de la santé de la femme et des enfants sans oublier ses efforts inlassables dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin.
- Discours de la Présidente du Forum National des Femmes
La Présidente du Forum Nationale des Femmes a remercié le Président de la République pour avoir honoré par sa présence aux festivités, un signe éloquent de son attachement aux activités de la promotion des droits de la femme. Ses sincères remerciements ont aussi été adressés à Son Excellence la Première Dame pour son soutien. Mme Emérence Bucumi a salué l’étape déjà franchie par le Gouvernement du Burundi en matière de la promotion des droits de l’homme en général et les droits de la femme en particulier. Elle indique que les femmes jouissent les mêmes droits que les hommes dans différents secteurs de la vie nationale y compris leur contribution dans les corps de défense et de la sécurité. Elle a ajouté que le Forum National des Femmes salue les efforts du Gouvernement quant à la représentativité des femmes dans les organes du pays signalant notamment l’Institution de l’Ombudsman représentée par une Femme, les femmes au sein du Parlement, les ambassadrices, les Ministres pour ne citer que cela. La mise en place d’une Banque d’Investissement pour le Développement des Femmes, BIDF en sigle a aussi été une opportunité pour les femmes d’avoir accès aux crédits pour réaliser leurs micro-projets de développement.
Les programmes de gratuité de soins et de scolarité a permis respectivement aux femmes d’avoir une bonne santé et à l’augmentation du taux des filles qui fréquentent les écoles. La disponibilité des engrais chimiques à un prix bas a permis aux femmes agricultrices de promouvoir l’agriculture pour augmenter la production. Le thème choisi pour l’édition 2024 coiffe bien avec la vision du Gouvernement du Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 mais aussi la vision de Son Excellence le Président de la République du Burundi que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent. Toutefois, la Présidente du Forum National des Femmes a fait remarquer que les femmes et les filles sont souvent victimes des violences basées sur le genre. Pour cela, Mme Emérence Bucumi a demandé la quadrilogie à combattre ces violences. Mme Emérence Bucumi est aussi revenue sur la récente mesure de la BRB portant sur le fonctionnement des SILC (Saving Internal Loaning Community) où elle a demandé le Chef de l’Etat d’intercéder pour la révision de cette mesure afin que ces groupements d’investissements et de commercialisation de l’argent puissent continuer à opérer, car, a-t-elle ajouté, ils contribuaient au développement des femmes surtout les femmes rurales dans la réalisation de leurs micro-projets.
Avant de conclure, les femmes réunies au sein du Forum National des Femmes se sont engagées notamment au respect des orientations des administratifs ; poursuivre des sensibilisations à l’endroit des femmes et filles sur les bonnes attitudes à adopter ; sensibiliser les jeunes à l’amour de la patrie ; sensibiliser les jeunes filles à participer aux organes de défense et de la sécurité ; sensibiliser les filles et femmes à la planification des projets et au travail en coopératives pour augmenter la production. Elle a bouclé ses propos en demandant la revue à la hausse du budget alloué au fonctionnement du Forum National des Femmes pour réaliser toutes ses missions. Mme Emérence Bucumi a réitéré ses remerciements aux organismes des droits des femmes au Burundi ainsi que les organismes onusiens pour le soutien dans la réalisation de diverses activités des femmes pour augmenter la production.
- Discours du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Burundi
Il a remercié le Président de la République et le Gouvernement via le Ministère ayant le genre dans ses attribuions pour avoir associé à cet événement le Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Burundi, un signe éloquent de leur engagement à la promotion des droits de la femme.
Cette journée constitue une belle occasion pour réfléchir sur les statuts et la condition de la femme, dresser le bilan des progrès réalisés, célébrer les actes de courage déjà accomplis par les femmes qui jouent à tous les niveaux un rôle très extraordinaire dans l’organisation de la vie sociale, politique et économique dans tous les pays du monde. Le thème des Nations Unies pour la Journée Internationale de la Femme, édition 2024 « Investir en faveur des femmes, accélérer leur rythme » fait appel à l’accélération des progrès des femmes dans le renforcement du leadership féminin. Quelques défis ont été signalés notamment l’accès limité au crédit, l’accès limité aux soins de santé et à l’éducation, les crises économiques et alimentaires, les changements climatiques, les taches sociales de la femme, etc. Selon le Coordonnateur du Bureau su Système des Nations Unies au Burundi, le thème national devient un appel et une alarme à l’inclusion de la femme pour réaliser les ODD et matérialiser la vision Burundi 2040 et 2060. Le thème interpelle encore la prise d’action aux politiques sensibles au genre. Garantir les droits des femmes et filles dans tous les aspects de la vie est le seul moyen de bâtir des économies justes et prospères et de préserver une planète saine pour les générations futures. Le Burundi reste un pays basé sur le développement du genre. Certains adages montrent que la femme est le pilier de la famille. Cette tradition peut se perpétuer peut-être dans le cadre de diverses initiatives socioéconomiques en faveur de l’autonomisation de la femme. En vue de relever le défi lié à l’inclusion et de prévenir leur aggravation, il faut investir à l’endroit des femmes ; mettre fin à la pauvreté des femmes et des filles et de renforcer les institutions ; mettre en œuvre un financement tenant compte du genre ; passer à une économique verte et à une société des soins et soutenir les agents du changement à la cause des femmes.
Le Système des Nations Unies au Burundi réaffirme son engagement de continuer à promouvoir les droits humains en général et ceux des femmes en particulier notamment à travers la mise en œuvre du cadre de coopération pour un développement durable entre le Burundi et le Système des Nations Unies pour la période 2023-2027.
- Allocution de circonstance de Son Excellence le Président de la République du Burundi
Dans son discours, le Président de la République a félicité toutes les femmes burundaises. En rapport avec l’égalité des genres et l’héritage, Son Excellence Evariste Ndayishimiye invite les Burundais dans l’ensemble à ne pas être emportés par les traditions et les cultures étrangères en matière des droits de l’homme et ceux des femmes en particulier. Au sein des ménages, l’Homme a des responsabilités propres à qui il doit s’efforcer pour les accomplir, les femmes aussi. L’homme est interpelé à travailler sans réserve dans la subvention des besoins de sa famille en soutenant les femmes dans leurs tâches quotidiennes.
Le Président de la République a proposé de renommer cet événement comme « une journée de l’égalité devant la loi » plutôt que « l’égalité entre les femmes et les hommes ». Selon lui, au sein des familles ou en milieu professionnel, il doit y avoir un responsable. Il a insisté sur le respect des coutumes, les lois et les mœurs du pays, les valeurs du pays pour éviter de tomber dans les valeurs et cultures des autres pays. Revenant sur le thème proprement dit qui est « Cheminons ensemble avec la femme dans le développement en augmentant la production », le Chef de l’Etat a souligné le rôle crucial des femmes dans l’augmentation de la production. Il a invité tout un chacun à développer en premier le secteur agro pastoral car le secteur tertiaire ne vit que grâce à ce premier. En plus, il a indiqué que la femme constitue la plus grande richesse au sein des communautés. Le Chef de l’Etat invite les hommes à éviter des ligalas mais plutôt se mettre à l’œuvre. Le vœu du Président de la République est que le thème de cette année 2024 soit implémenté pour que la prochaine occasion constitue une évaluation du pas franchi. A propos de l’intervention de la Présidente du Forum des Femmes portant sur la suspension des activités des SILC où elle demandait que cette mesure soit revue, le Chef de l’Etat a insisté sur le travail dans le formel pour éviter des abus de confiance qui commençaient à se manifester dans certains groupements.
Le Chef de l’Etat a exhorté les jeunes filles à éviter la vagabondance sexuel, les grossesses non désirées et à ne pas se laisser emporter par les traditions et les cultures étrangères. Le chef de l’Etat est aussi revenu sur les familles en situation de concubinage. Il est difficile pour un homme qui a plusieurs femmes de contrôler les naissances. Son Excellence Ndayishimiye a invité tous les gouverneurs à veiller quitte à ce que cette attitude incommode soit coupée court. Le Chef de l’Etat a clôturé son discours en réitérant l’engagement du Gouvernement du Burundi à accompagner les initiatives de la femme burundaise qui ont un impact sur le développement du pays et des familles en particulier. A signaler que l’allocution du Chef de l’Etat avait été précédée par la remise des certificats à 16 personnalités dont deux hommes, sélectionnées par le Ministère ayant le Genre dans ses attributions, des personnalités qui se sont distinguées dans des activités de développement liées à la promotion des droits de la femme.
Les cérémonies se sont clôturées dans une ambiance totale par le rythme du tambour burundais, des danses et des chansons traditionnelles.
Au bout d'une année de son mandat, l’Ombudsman de la République du Burundi Aimée Laurentine Kanyana a présenté le bilan des réalisations de l’Institution qu’elle représente couvrant la période du 22/11/2022 au 31/12/2023 devant la chambre basse du Parlement et la Chambre Haute du Parlement respectivement en dates du 01 février 2024 et 08 février 2024. Ces réalisations de l’Institution de l’Ombudsman rentrant dans la vision du Gouvernement "Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060". Au Palais des Congrès de Kigobe, les activités étaient pilotées par le Très Hon. Président de l'Assemblée Nationale, Gélase Daniel Ndabirabe tandis que à Gitega devant le Sénat, les activités étaient dirigées par le Premier Vice-Président du Sénat Hon. Denise Ndadaye en date du 08 février 2024.
Les réalisations de l’Institution de l’Ombudsman étaient principalement regroupées en deux axes à savoir la médiation et la prévention des conflits auxquels s’ajoutent les activités liées à la lutte contre le harcèlement et l’abus d’autorité en milieu de travail. La médiation étant la principale mission de l'Ombudsman, Aimée Laurentine Kanyana a fait savoir que 1292 dossiers ont été traités parmi lesquels 1194 clôturés et 98 en cours de traitement et dont un grand nombre de dossiers portent sur le fonctionnement du Ministère de la Justice suivi du Ministère de l'Intérieur. En moyenne, 10 plaintes par jour sont reçues au sein de l’Institution de l’Ombudsman en plus des doléances reçus et traitées par les mécanismes locaux de dialogue, médiation et réconciliation implantés par l’Ombudsman dans toutes les communes du pays. Pour contribuer à la réduction des plaintes, l’Ombudsman a suggéré qu’il y ait les états généraux de la justice pour examiner les défis enregistrés dans ce secteur. Il a aussi souhaité que le Gouvernement se préoccupe des problèmes fonciers qui persistent dans la plaine de la Rusizi.
L'Ombudsman a précisé qu'une campagne de sensibilisation à l'endroit des responsables des différents services dès la base a été faite. Ils ont été interpelés à inventorier les préoccupations de la population pour les traiter et transmettre aux autorités hiérarchiques celles qui ne relèvent pas de leurs compétences. Au regard des questions et suggestions exprimées, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s’est réjouie que les parlementaires suivent avec intérêt la mise en œuvre des missions constitutionnelles et légales dévolues à l'Ombudsman. Elle promet de continuer tout en mettant le citoyen au centre de son action. Les parlementaires ont en outre félicité l’Ombudsman pour la visite effectuée au sein de l’Unité de Police Routière/Police de Sécurité Routière où sont garés plusieurs engins saisis et demandent d’un suivi soit fait pour leur restitution aux propriétaires.
De leur côté, les parlementaires ont apprécié et félicité l'Ombudsman pour le travail accompli durant la période allant du 22 novembre 2022 au 31 décembre 2023 et lui ont demandé de redoubler d'efforts pour que dans le prochain rapport le nombre de dossiers enregistrés au sein de la justice soit réduit. Ils lui ont en plus suggéré d'organiser des séances de formation et d'information à l'endroit des administratifs et la population en vue de les inciter au changement de mentalités.Dans le cadre des réformes administratives, les sénateurs ont encouragé l’Institution de l’Ombudsman pour l’initiative d’élaborer un code de bonne pratique administrative lequel sera soumis au Gouvernement avec objectif d’améliorer la qualité des prestations dans différentes entités administratives.
Au chapitre de la coopération internationale, l’Ombudsman a effectué des missions à l’étranger pour échange d’expérience avec les institutions similaires en matière de résolution pacifique des conflits en plus de contribuer au renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Burundi et les autres pays pour transmettre la nouvelle image du Burundi en matière de développement et pleins d’opportunités d’affaires suite à la paix et la sécurité qui sont une réalité sur toute l’étendue du territoire. Dans toutes les localités visitées par l’Ombudsman, le message était axé notamment sur l’information, sur l’organisation et les missions de l’Ombudsman ; inviter les responsables des différents secteurs dès la base pour s’acquitter convenablement de leurs missions pour l’intérêt général du citoyen.
Malgré la réussite dans l’accomplissement de ses missions, des défis n’ont pas aussi manqué. L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a relevé notamment les difficultés pour les citoyens issus des communes éloignés du pays qui ne parviennent pas à accéder facilement aux services des antennes régionales de l’Ombudsman. L’autre défis majeur est la lenteur de certains hauts responsables de l’administration publique dans la mise en application des recommandations émises par l’Ombudsman. Et d’ajouter que certains autres responsables ne collaborent pas étroitement avec l’Institution pour répondre aux doléances de la population. Néanmoins, l’Institution de l’Ombudsman reconnaît à tout prix et adresse ses sincères remerciements au Gouvernement de la République du Burundi, aux Institutions nationales de souveraineté, et aux partenaires financiers et techniques pour l’appui constant et multiforme.
Entre autres perspectives d’avenir, l’Institution de l’Ombudsman compte sensibiliser les agents économiques pour opérer dans le formel au détriment de l’informel ; plaider pour l’existence des services de médiation au sein des différentes institutions publiques et entreprises dont les hôpitaux, écoles, justice, police, OBR, Banques, etc, afin d’améliorer les relations entre celles-ci et le public et partant du climat des affaires, tout cela pour réduire les plaintes. L’Institution de l’Ombudsman compte en plus se doter graduellement d’un siège propre dans la Capitale Politique Gitega, non seulement pour réduire les dépenses de loyer, mais aussi et surtout résoudre le problème d’insuffisance des locaux et soutenir les initiatives du Président de la République du Burundi. Selon toujours l’Ombudsman, l’Institution projette d’organiser une vaste campagne de sensibilisation des burundais de la diaspora pour qu’ils migrent vers les investissements au Burundi.
Si les moyens financiers le permettraient, l’Institution de l’Ombudsman exprime son vœu d’effectuer des descentes sur les lieux litigieux pour écouter les plaignants ayant des préoccupations en présence des témoins, ce qui désengorgera les cours et tribunaux et réduire le temps de la population qui passe trop de temps à recourir à ces derniers alors que ce temps pourrait être consommé dans les activités de développement de leurs foyers et partant du pays en général.
Le Burundi a adopté la Charte de l’Unité Nationale en 1991. Dès lors, le 5 février de chaque année, le Burundi commémore cet événement important. Pour cette année 2024, 33ans déjà, les cérémonies se sont déroulées dans les 5 provinces selon la nouvelle politique de redécoupage administratif c’est-à-dire en provinces de Burunga, Gitega, Buhumuza, Butanyerera et Bujumbura. L’Ombudsman de la République du Burundi Aimée Laurentine Kanyana était une Envoyée du Gouvernement à Makamba, chef-lieu de la future province de Burunga composée par les provinces actuelles de Makamba, Rutana, Bururi et Rumonge. Le thème de cette année se traduirait comme « En synergie, construisons notre pays le Burundi », un thème interpelant les Burundais à former une synergie fondée sur les travaux de développement pour édifier le pays.
Lesdites cérémonies ont débuté par le dépôt de gerbe de fleurs au monument de l'Unité pour se poursuivre avec la lecture du message solennel du Chef de l’Etat son Excellence Evariste Ndayishimiye livré à la Nation pour cette occasion.
Avant de lire ce message solennel, l’Ombudsman a d’abord livré des conseils particuliers en rapport avec l’unité à l’endroit de la population de Burunga. En effet, Aimée Laurentine Kanyana a encouragé la population de la future province de Burunga pour l’unité manifestée en se réunissant pour célébrer le 33e anniversaire de l’unité nationale ce qui dénote une fondation pour le développement durable. « Là où il n’y a pas de paix, il n’y a pas aussi du développement », a-t-elle ajouté. Et alors d’interpeler la population de Burunga à renforcer l’unité et que cette dernière soit la pierre angulaire dans toute activité de développement durable pour aboutir à la vision du Gouvernement « Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ». Cela demande que la population se mettent ensemble sans tarder en promouvant le travail en synergie et en échangeant sur des projets macroéconomiques à travers les associations/coopératives pour contribuer au développement de leurs foyers et du pays en général. « L’unité se manifeste à travers les actions concrètes qui apportent une plus-value aux communautés et au pays », a-t-elle conclu.
L’Ombudsman a alors procédé à la lecture de l’intégralité du message à la Nation livré par Son Excellence le Président de la République Evariste Ndayishimiye. En voici alors quelques lignes. Le Chef de l’Etat appelle les Burundais à préserver l’unité, un héritage de nos ancêtres pour la léguer à la génération future. Il est évident que les Burundais ont la volonté de construire leur nation fondée sur l’unité, un pays de paix et de la sécurité qui milite pour le développement inclusif, la démocratie, la justice équitable, et le respect des droits de l’homme. Il appelle les Burundais à suivre les traces de leurs ancêtres.
Les Burundais réaffirment que l’Unité des Burundais est un patrimoine légué par nos aïeux. Le Burundi a traversé des périodes sombres suite à certains burundais qui ne militaient que leurs propres intérêts faisant leur instrument les divisions de tout genre. Poursuivant le message, la lutte pour l’unité est une affaire de tout le monde pour préserver l’image du Burundi, un pays du lait et du miel.
En plus, les Burundais réaffirment que l’unité entre eux est toujours resté une protection pour le Burundi durant les moments sombres qu’il a traversés. Ils s’engagent à se désolidariser de tout comportement divisionniste ; rester coller sur les bonnes pratiques liées à l’unité par le respect des droits de l’homme, la réconciliation, la préservation de la paix et la sécurité, la justice équitable, mettre au centre de gravité le bien-être du pays. Les Burundais s’engagent aussi à la bonne gestion de la chose publique et la préservation des vies et mœurs du pays.
NDIHOKUBWAYO Ferdinand