NGOZI : L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana, Marraine, lors des Etats provinciaux de l’éducation tenus en province NGOZI du 14 août 2024
Améliorer la qualité de l'enseignement, un des piliers de l'atteinte de la vision 2040_2060. Ce qui a poussé l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana à se joindre le mercredi 14 août 2024 aux autres natifs de la province Ngozi lors des Etats provinciaux de l'éducation, un moment stratégique de réflexion pour renforcer ce secteur clé. Les responsables des différents services à NGOZI étaient présents pour émettre leurs observations. On note également la présence du Représentant Résident de UNFPA au Burundi, le Délégué de l’UNICEF, Mme la Déléguée du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique ; bref, plusieurs intervenants dans le secteur de l’éducation.
Marraine de l'événement, l'Ombudsman a, dans son allocution, félicité le Gouvernement pour les efforts fournis dans le secteur éducatif, un signe dénotant sa conscience que l'avenir du pays repose sur la qualité du système éducatif. "Ces assises vont permettre de faire un diagnostic de fond basé sur les dividendes afin de trouver le traitement qui sied à l'éducation de la province Ngozi", a-t-elle dit en encourageant aussi l'administration de la province Ngozi pour sa volonté de sauver l'école en organisant les États provinciaux de l'éducation consécutivement aux États généraux organisés par le Ministère sectoriel du 14 au 16 juin 2022 où une série de recommandations au niveau national avaient été formulées, lesquels étaient organisés sous le thème « Bâtir un système éducatif performant pour un meilleur avenir ». L’événement organisé par la province Ngozi est considéré comme une des modalités de mise en application de certaines recommandations. C’est un moment stratégique de réflexion, selon toujours l’Ombudsman, qui portera sur les spécificités de la province. L’Ombudsman a souhaité que ces actes soient utiles à tous les partenaires de l’école dont les parents d’élèves, les enseignants, les élèves et étudiants pour redonner à l’école la crédibilité et la force qu’il faut. Les remerciements sincères de l'Ombudsman ont été adressés à la population burundaise en général et celle de Ngozi en particulier prête à appuyer les initiatives du système éducatif mais aussi aux différents partenaires du Gouverneur dans ce domaine dont UNICEF, UNESCO et FNUAP. Étant une séance d'apporter des idées innovatrices du secteur éducatif, le Gouverneur a relevé plusieurs défis dont l'insuffisance des salles de classe, les laboratoires et bibliothèques, l'absentéisme et le retard des enseignants, etc.
Dans une présentation faite par le Directeur Provincial de l’Education à Ngozi, les défis et les solutions y afférents ont été énumérés. Le Gouverneur a fait état d'un besoin de plus de 2 milliards pour relever ces défis où un comité va être mis sur pied et une équipe va être déployée sur toutes les collines avec un message unique d'expliquer ce chantier combien important à la population mais aussi mobiliser les fonds. En plus, la province de Ngozi compte sensibiliser et moraliser les responsables éducatifs sur la déontologie et l’éthique professionnels, rendre beaucoup plus opérationnels les réseaux scolaires en plus de mobiliser les parents à revenir sur l »éducation en famille. Le souhait est que la province de Ngozi puisse regagner sa première place en éducation.
Les intervenants de toutes les couches de la société à Ngozi ont apprécié et soutenu cette idée d’apporter des améliorations au système éducatif, poumon du développement du pays. Ils ont suggéré la réadaptation des programmes d’enseignement pour répondre aux réalités du moment, la mise en place des critères de choix des candidats au poste des responsables des écoles selon les performances et compétences affichées. D’autres encore considèrent que le fait que certains enseignants loin de leur lieux d’habitation serait un des obstacles majeurs de la détérioration de l’éducation car, ils arrivent tard ou même s’absentent par problème de déplacement.
Avant la clôture de la session, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana est revenue pour es cimenter les échanges fructueux menés mais aussi livrer plusieurs conseils à l’auditoire renforçant le système éducatif. En effet, elle a recommandé à tout un chacun de faire une large diffusion des échanges y assortis et a exhorté les jeunes à rester courageux en étudiant car le Burundi a besoin des intellectuels bien formés pour la mise en œuvre de la vision 2040-2060. L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a suggéré la mise en place d'un Centre de formation pour partage d'expérience entre enseignants. Un "mind education" ou changement de mentalités est aussi incontournable pour les parents et enfants qui constituent de véritables potentiels pour le développement.
L'Ombudsman est revenu sur l'éducation en famille qui a besoin d'être renforcée. Il est déplorable de voir des enfants qui errent alors qu'il y a beaucoup à faire. Il faut qu'ils soient fortement mobilisés pour les travaux communautaires, une occasion de s'informer auprès des administratifs sur l'actualité du moment, a-t-elle précisé. « On a besoin des infrastructures mais est-ce que la propreté est assurée même pour celles déjà existantes? Les écoles et les sanitaires sont-ils bien entretenus », a interrogé l'Ombudsman à l'assistance. Aimée Laurentine Kanyana a indiqué que l'hygiène a été intégrée dans son plan d'action et qu'elle va faire le tour dans différents lieux lors de la rentrée scolaire prochaine. De son côté, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana ne ménagera aucun effort pour la réussite de ce programme de relever le secteur éducatif par des mobilisations.
L'Ombudsman de la République du Burundi soutient le développement intégral et durable ainsi que la promotion du travail en association
En date du 10 août 2024, l'Ombudsman de la République du Burundi a rehaussé de sa présence les cérémonies de lancement officiel des activités de l'Association des Femmes pour la Paix et le Développement Intégré des Communautés, AFPDIC en sigle. Soucieuse de toujours soutenir le développement intégral et durable et la promotion du travail en association, l’Ombudsman a encouragé les initiatrices et plusieurs conseils de constituer une fondation solide ont été livrés. Les activités de cette association qui a son siège dans la ville de Ngozi, ont vu la présence des représentants des associations sans but lucratif et des confessions religieuses de la circonscription des provinces du nord du pays telles que Kayanza, Ngozi, Kirundo et Muyinga qui forment la future province de Butanyerera.Lesdites cérémonies ont été marquées par un mot d’accueil de Mme la Déléguée de la Représentante Légale empêchée qui, par après a procédé à la présentation des perspectives d’avenir de l’Association ; l’allocution de circonstance de Son Excellence l’Ombudsman ; après quoi, les participants ont émis leurs contributions et suggestions.
Partant du mot d’accueil, Mme Evelyne Ndoricimpa a, au nom de la Représentante Légale empêchée, remercié les invités pour avoir répondu à l’invitation et plus particulièrement l’Ombudsman de la République pour avoir rehaussé de sa présence ces festivités. Elle a indiqué que l'Association AFPDIC couvre au départ les provinces Ngozi, Kirundo, Muyinga et Kayanza, et projette couvrir tout le territoire national et le monde entier dans la vision de bâtir un monde dans lequel les droits de la femme sont respectés et les peuples unis, protégés et développés. Cette Déléguée de l'AFPDIC a indiqué que l'Association intervient dans plusieurs domaines entre autres l'éducation, la santé, les droits de l'homme en général, le social, la justice, l'environnement en plus de promouvoir la consolidation de la paix, la cohésion sociale, la prévention et la résolution pacifique des conflits. Elle a ajouté que l’idée de donner naissance cette association est venue après avoir constaté des cas des violences basées sur le genre avec accent particulier aux femmes et aux enfants où les couples s’entretuaient, mais aussi après avoir constaté les conséquences néfastes des couples en situation de concubinage qui affectent les enfants issus de ces couples après séparation. De tous ces maux, l’Association des Femmes pour le Développement Intégré des Communautés prévoit apporté un soutien pour éradiquer ces mauvaises pratiques qui ne font que faire reculer les avancées en matière de développement des communautés et du pays dans l’ensemble.
Parmi les perspectives d’avenir, Mme Evelyne Ndoricimpa, a laissé entendre que l’AFPDIC organisera des activités de redynamisation et de la cohésion familiale à travers des programmes « restons parents », d’éducation des jeunes et de préparation de futurs mariés afin de créer un environnement propice au développement des ménages ; organiser des activités de prise en charge holistique des femmes victimes des violences et autres abus ; appuyer les initiatives agropastorales pour relever le niveau de vie des communautés ; appuyer la scolarité des enfants à travers la fourniture des kits scolaires, kits de dignité pour les adolescentes et autre appui leur permettant de préparer un avenir radieux ; organiser des actions sur la promotion de la bonne gouvernance, le renforcement de l’Etat de Droit et la consolidation de la paix au Burundi, dans la sous –région et ailleurs ; etc.
Dans son allocution d'ouverture, l'Ombudsman a félicité et encouragé les braves femmes qui se sont mises ensemble pour contribuer au développement des communautés sous toutes ces formes. Cet acte est l'une des fondations que repose la vision du Gouvernement dans la promotion du développement durable et intégral."En consentant les efforts, l'émergence du Burundi peut être atteinte avant 2040. Si les communautés ne sont pas stables, c'est un obstacle majeur du développement", a martelé l'Ombudsman en implorant de la sagesse et de l'intelligence aux initiatrices pour pouvoir réussir à leur mission noble de promouvoir les droits de toutes les catégories. L’Ombudsman interpelle les femmes réunies au sein de m’Association AFPDIC a être des femmes actrices du développement dans la vision du Président de la République du Burundi Son Excellence Evariste Ndayishimiye que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent mais aussi la grande vision du pays en 2040 et 2060. L’Ombudsman encourage les membres de l’AFPDIC à travailler d’arrache-pied avec une vision de la transformer en un gigantesque organisme en pérennisant ses actions.
Qu'il leur soit, selon l'Ombudsman, une occasion de mobiliser les femmes, les jeunes, toutes les catégories, aux différentes initiatives que le Gouvernement ou d'autres organismes ont mises en place en leur faveur comme PAEEJ, les Banques, les Centres d'Enseignement des Métiers, pour ne citer que ceux-là. L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a souhaité pleins succès à l'Association AFPDIC et appelé les membres de cette Association à travailler en complémentarité dans l’unité et à conscientiser la population en général et les femmes rurales en particuliers sur l’importance des dialogues communautaires.
L’autre partie non moindre qui a marqué les cérémonies de lancement officiel des activités de l’AFPDIC a été celle des échanges. Les participants ont salué l’initiative et ont suggéré que les séances de sensibilisation que l’Association va organiser impliquent aussi les hommes pour échanger sur la masculinité positive. Un autre participant a indiqué que les droits coutumiers que les instances judiciaires s’appuient lors de réglage des différends entre couple, seraient une autre forme de non considération des droits de la femme. Les activités se sont clôturées par la coupure du ruban et la visite du bureau qui abritera l’Association des Femmes pour la Paix et le Développement Intégré des Communautés, AFPDIC en sigle.
Promouvoir le travail en coopératives pour se développer doit se faire en parallèle avec le changement de certaines attitudes
Accompagné par le Gouverneur de la province de Ngozi, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s'est jointe, le vendredi 05 juillet 2024, aux membres de la Coopérative Inguvu z'Umukenyezi mw'Iterambere dans des travaux d'irrigation des champs de maïs dans la vallée de Nyanza, zone Mugomera, commune Ngozi. Ce projet qui s’étend sur plusieurs hectares promeut les cultures telles que le maïs, le riz, la pomme de terre, la patate douce et bien d’autres mais travaille aussi dans le secteur pastoral.
La Présidente de la Coopérative Inguvu z’Umukenyezi mw’Iterambere se réjouit de l’étape franchie grâce à la cohésion sociale et la détermination des membres. Ses sincères remerciements ont été adressés à l’Ombudsman pour ses efforts inlassables afin que cette étape louable soit atteinte. Mme Jeanne INARUKUNDO a exprimé le vœu de la Coopérative d’implanter des usines de transformation des produits agricoles et pastorales, une fois les moyens le permettraient. Elle a signalé que parmi les résultats de leurs efforts, les membres parviennent à rembourser des crédits contractés auprès des Banques. Elle a révélé le projet d’élevage du grand bétail comme les vaches en plus de l’élevage des lapins et porcs déjà existant.
De son côté, le Gouverneur de la province de Ngozi a félicité cette Coopérative pour cette contribution au développement du pays et a promis son indéfectible soutien pour soutenir ces efforts plus particulièrement le projet d’élevage pour avoir du fumier. Mr Désiré MINANI a laissé entendre que la province de Ngozi a récolté pour l’année écoulée plus de 40 tonnes de riz et exprime son vœu d’atteindre au moins 80 tonnes pour l’année prochaine. En plus, il est revenu sur les grands événements du pays notamment le recensement général prochain et les élections générales de 2025. Dans le cadre d’améliorer les conditions de vie de la population, le Gouverneur de Ngozi a fait savoir que d’ici septembre 2024, un projet d’adduction en eau potable sur toutes les 298 collines va débuter grâce au partenariat fructueux avec la Société AMAZI WATER.
Dans son message de circonstance, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a fait savoir qu’en plus du travail en coopératives visant le développement des familles et du pays en général, doit aussi bannir certaines attitudes incommodes, ennemies du développement pour privilégier le contrôle et l’enregistrement des naissances au sein des services de l’Etat civil, faire des mariages légales, etc. Cette Coopérative, encadrée par l'Ombudsman en vue de prêcher par l'exemple, regroupe plus de 1000 membres pour promouvoir le secteur agro-pastoral mais aussi mobiliser les familles sur l'importance des mariages légales, le contrôle des naissances en parallèle avec les efforts de développer leurs familles et le pays. L’Ombudsman encourage les burundais et la population de Ngozi en particulier à n’avoir pas peur d’initier un projet mais plutôt rester déterminés à l’objectif voulu.
Exerçant actuellement ses activités agricoles à Nyanza en commune Ngozi et sur la colline Kabamba en commune Gashikanwa, la Coopérative Inguvu z'Umukenyezi mw'Iterambere compte pérenniser ses actions pour les générations futures. Son Excellence Mme Aimée Laurentine Kanyana se réjouit également du fait que les membres de la Coopérative sont de toutes les catégories y compris la communauté Batwa. Sur ce, l'Ombudsman a exhorté les membres à mobiliser leurs enfants de plus de 18ans pour y adhérer. Elle a promis de revisiter ladite Coopérative très prochainement. Rimer la parole avec l'action par la présentation des actions concrètes déjà réalisées via au moins une coopérative en faveur de la population, tel a été l'appel de l'Ombudsman aux politiciens durant cette période pré-électorale. Aimée Laurentine Kanyana a invité la population à renseigner à la hiérarchie tout cas qui freinerait la voie de développement.
L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana s’est jointe aux autres natifs de la commune Ngozi pour la fête communale, édition 2024
Le premier samedi du mois d'août de chaque année est dédié à la fête communale. Les natifs de chaque commune se rassemblent pour évaluer les réalisations de l'année écoulée et définir les perspectives d'avenir. C'est dans cette optique que l'Ombudsman de la République du Burundi Aimée Laurentine Kanyana s'est jointe le samedi 03 août 2024 aux natifs de sa commune natale Ngozi. De la joie qui se lisait aux yeux de la population des collines de la commune Ngozi lors d'un long défilé, les festivités ont été agrémentées par des danses, tambour et des jeux acrobatiques pour se clôturer par le partage d'un repas traditionnel et de la boisson locale.
Le mot d’accueil a été prononcé par l’administrateur de la commune Ngozi qui, par après, a procédé à la présentation des grandes réalisations pour l’année écoulée compté à partir de la fête communale précédente le 05 août 2023. Ainsi donc, dans le secteur agricole, les agriculteurs ont bénéficié des séances de renforcement de capacités et des courbes de niveaux tracées sur une étendue de plus de 25 kilomètres. Secteur élevage, des vaches et veaux octroyés à la population via le projet de la chaine de solidarité tandis que plus de 300 chèvres ont été distribuées sur toutes les collines grâce au partenariat avec ADISCO. En plus, les ménages ont été sensibilisés sur la promotion de l’élevage des petits ruminants en général.
L’autre secteur sensible que la commune a investi d’efforts durant l’année écoulée est l’éducation. En effet, les salles de classes ont été construites, d’autres réhabilitées notamment sur la colline Camugani, l’Ecofo Kambati, Ecofo Ngozi, ECOFO Buhiga, Ngozi urbain, pour ne citer que cela. Des blocs de latrines ont été construites et des bancs pupitres distribués. Mr Bucumi a ajouté que 40 enseignants bénévoles ont été encouragés sur les fonds propres de la commune à hauteur de 24 millions pour accompagner le Gouvernement. Il s’est aussi réjoui des résultats du concours national récent dans la circonscription de la commune Ngozi. Secteur social, plus de 200 ménages en situation de concubinage se sont mariés légalement après être mobilisés et plus de 1500 ménages à faible revenus, soutenus. Coté infrastructures, l’administrateur communal de Ngozi a présenté l’état des lieux du Bureau Communal Moderne Multiservices en cours de construction. Des ponts reliant certaines collines ont été construits pour faciliter la circulation, les bornes fontaines construits aussi. Dans le secteur de la justice, l’administration communale a facilité le personnel de la justice à effectuer des descentes de terrain pour mener des enquêtes minutieuses ou exécuter les jugements coulés en force de la chose jugée par l’octroi du véhicule ou du carburant.
Parmi les perspectives d’avenir figurent la poursuite des chantiers dont le Bureau Communal Multiservice, la promotion du secteur agropastoral en sensibilisant la population sur la culture d’avocat, le traçage des courbes de niveau, l’élevage des petits ruminants et la promotion de la chaine de solidarité. Dans l’éducation, l’administration va octroyer des bancs pupitres et poursuivre la réhabilitation de certaines classes en besoins tandis que dans le social, la mauvaise pratique de concubinage ou de fornication va être combattue à tout prix.
L’administrateur de Ngozi a terminé ses propos en jetant un clin d’œil aux populations de certaines collines des zones Mubuga, Zone Mugomera, Masama-Burima ou il s’y observe encore la consommation et la commercialisation des boissons prohibées. Il leur demande à se ressaisir et l’administration à la base de se mettre à l’œuvre pour traquer tout récalcitrant.
Après présentation des grandes réalisations par l’administrateur de la commune Ngozi lesquelles s’articulaient dans tous les secteurs, l'Ombudsman a félicité l'administration pour les avancées enregistrées et invite la population à toujours participer aux activités de développement. Au moment où la commune de Ngozi abritera le chef-lieu de la future province de Butanyerera, l'Ombudsman exhorte la population à retrousser les manches en développant tous les secteurs de la commune et les investisseurs à s'y impliquer considérablement. L'Ombudsman a rappelé aux natifs de la commune Ngozi qu'ils doivent s'impliquer activement à l'atteinte de la vision Burundi émergeant en 2040 et développé en 2060 à partir de leurs ménages en s'assurant aussi aux besoins fondamentaux des enfants pour préparer leur avenir.
En plus, l'Ombudsman appelle la population à participer au prochain Recensement de la Population, Habitat, Agriculture et Elevage en fournissant de véritables statistiques qui permettront au Gouvernement de planifier les secteurs de la vie nationale selon les grandes priorités. Son Excellence Aimée Laurentine Kanyana n'a pas manqué à exhorter les natifs de la commune Ngozi à participer massivement au prochain rendez-vous électoral en toute quiétude en cohabitant pacifiquement dans la diversité. L'Ombudsman est aussi revenu sur l'application des mesures d'hygiène surtout dans ces derniers jours où des symptômes de l'épidémie MPOX [Variole du Singe] se sont manifestés.
L’Ombudsman Aimée Laurentine KANYANA a pris part aux cérémonies marquant le 62è anniversaire de l’Indépendance du Burundi
Le 1er juillet chaque année depuis 1962, le Burundi célèbre la fête de son Indépendance. Pour cette année 2024, 62 ans déjà, l’anniversaire a été célébré au Stade Ingoma dans la capitale politique de Gitega sous les auspices de Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République qui était accompagné par son Epouse Son Excellence Angeline Ndayishimiye. L’Ombudsman de la République Mme Aimée Laurentine Kanyana a participé à ces festivités qui également vu la présence de Son Excellence Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République Tchadienne qui était en mission officielle au Burundi. On notera également la présence de plusieurs hautes personnalités du pays, les corps diplomatiques et consulaires accrédités à Gitega, les leaders religieux, les leaders des Organisations de la Société Civile Burundaise, une marée humaine. Les cérémonies au Stade Ingoma ont été précédées par le dépôt des gerbes de fleurs au mausolée du Héros de l’Indépendance le Prince Louis Rwagasore situé au centre-ville de Gitega. Les cérémonies proprement dites ont été marquées par le passage des troupes en revue fait par Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi après quoi s’est poursuivi l’exhibition des commandos, para commandos, parachutistes et un défilé rythmé des forces de défenses nationales et de la police nationale. Ces cérémonies ont également étaient marquées par l’exhibition du tambour nationale et des groupes d’animation. Le Gouverneur de la province Gitega a prononcé son mot d’accueil et le mot de circonstance a été prononcé par le Chef de l’Etat.
Le Président de la République du Burundi a, dans son allocution, interpellé les Burundais à retrousser les manches pour une indépendance économique effective à travers les travaux de développement. Il a salué le fait que ce 62è anniversaire arrive au moment où le peuple burundais vaque normalement aux activités de développement dans l’unité. Au cours de son message, sincères remerciements ont été adressés à Son Excellence le Président Tchadien pour le choix du Burundi en son premier déplacement effectué à l’extérieur du pays depuis son accession à la tête du peuple tchadien. Lors du message que le Chef de l’Etat avait adressé à la Nation la veille à l’occasion de ce 62è anniversaire de l’indépendance du Burundi, il était revenu sur les différentes tentations que le Burundi a rencontré depuis 1962 où l’économie du pays a connu des oscillations laissant ainsi des cicatrices au peuple burundais mais que Dieu a resté aux cotés des Burundais. Les Burundais ont, aujourd’hui cette capacité, de gérer les affaires du Burundi dans tous les secteurs de la vie nationales. Il est revenu sur le réveil de l’esprit patriotique. Il se réjouit du fait que cette fête est célébrée au moment où le pays est tranquille. Son Excellence Evariste Ndayishimiye invite les Burundais sans exception à combattre l’oisiveté pour accroitre l’économie du pays. Les administratifs doivent mobiliser la population de leur ressort sur cette fin.
Avant de conclure le message à la Nation, le Président de la République a interpellé tous les Burundais à faire une introspection sur le passé du Burundi, faire un flashback sur les défis pour y remédier, bâtir un avenir meilleur du pays fondé sur la vision du Burundi en promouvant le travail en synergie. Il a clôturé en exhortant les Burundais à garder à l’esprit les grands événements prochains à savoir le recensement général de la population, de l’agriculture, de l’élevage et de l’habitat. Il a rappelé aussi sur le grand événement de 2025, les élections générales.
De son côté, le Président de la République Tchadienne S.E Mahamat Idriss Deby Itno, dans son message de salutation, a apprécié le dévouement et la détermination du Numéro 1 Burundais S.E Evariste Ndayishimiye pour l’avenir et le développement du pays. Il a réaffirmé l'engagement de son pays à renforcer la coopération bilatérale accrue et mutuellement bénéfique. "Nos deux pays forment une communauté de destin", a-t-il dit. La visite du Président Tchadien au Burundi a, selon lui, été une occasion de découvrir la beauté du Burundi et la richesse de son histoire avec des traditions et cultures appréciables malgré les méfaits de la colonisation.Au regard du peuple burundais qui vit essentiellement de l’agriculture, Son Excellence Mahamat Idris Deby Itno a indiqué qu’il vient de comprendre comment le Burundi a pu résister aux sanctions économiques internationales et atteindre le pari de l'autosuffisance alimentaire.
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